Je vous connais bien, maintenant….
Vous aimeriez bien partager un peu de votre expérience ou raconter certaines anecdotes de l’histoire de votre famille.
Mais vous vous dites : ce n’est pas pour moi.
Ou encore : je ne vois pas ce que je vais pouvoir raconter. je ne sais pas écrire.
Et puis peut-être même : je n’ai pas les capacités.
Alors, je vais vous raconter une histoire, une histoire plurielle
Ils et elles sont, ou étaient, infirmière, comptable, femme au foyer, instituteur, assureur, kiné, chef d’entreprise, guide touristique, militaire, sportif de haut-niveau, bibliothécaire, prof de cuisine, cadre, commerçant, thérapeute, fonctionnaire territorial…
Une histoire remplie de bonheurs
Ils et elles ont connu de grandes joies, sont tombés amoureux, ont donné naissance à des enfants, voyagé autour du monde, aidé et soigné les autres, reçu des distinctions, noué des amitiés indéfectibles, croisé des personnalités qui les ont fait progresser, reniflé le cou de leurs petits-enfants tout neufs, regardé des centaines de films, se sont adonnés à de nouvelles passions, ont changé de métier lorsque le leur ne leur convenait plus, bâti des maisons, transmis leur savoir et même suscité des vocations…
Une histoire parfois rongée par le chagrin
La vie ne leur a pas tout épargné. Ils et elles ont perdu et pleuré des proches, connu le burn-out, subi des catastrophes climatiques, manqué d’argent, été quittés par leur amour, vécu des traumatismes physiques et psychologiques, traversé la maladie, côtoyé la mort au quotidien, se sont sentis trahis ou abandonnés, ont perdu leur emploi, absorbé les malheurs des autres et parfois vu leurs enfants s’éloigner d’eux…
Une histoire que seuls les mots peuvent écrire
Certain(e)s ont suivi de hautes études. D’autres se sont arrêté(e)s au certificat.
J’en connais qui « se sont faits tout seuls ». J’en connais qui auraient aimé « aller plus loin ».
Il y en a qui ont détesté l’école et d’autres que l’école a sauvés.
Certain(e)s avaient de bonnes notes en rédaction, quand d’autres collectionnaient les zéros en dictée.
Il y en a qui dévorent les romans. Il y en a qui n’ouvrent jamais le moindre livre.
Il y en a qui sont fâchés avec la grammaire et d’autres avec leur ordinateur.
Très peu d’entre eux avaient déjà écrit quelque chose de personnel, hormis quelques lettres de jeunesse et les cartes postales annuelles de rigueur.
Mais l’envie était là, et c’était bien suffisant, finalement.
Puisque tous sont parvenus à écrire un livre…
Accrochez-vous et racontez !
(Et pour tous ceux-là qui se reconnaitront peut-être, je suis tellement, mais tellement, fière et heureuse que vous ayez osé écrire…)
Tout ça est tellement vrai ! En tout cas pour moi, je me suis reconnue à 100%., j’ai douté, j’ai osé et j’ai réussi. ‘Tu veux, tu peux » disait ma mère. Elle avait tellement raison !
Ah, ces doutes qui peuvent paralyser…
Mais voyons le côté positif des appréhensions: sans elles, on aurait peut-être moins la sensation délicieuse d’avoir gravi une montagne !
Ce que tu as écrit Julie est parfaitement restitué. Je me suis reconnue et j’ai également reconnu certains collègues d’ecriture de notre premier groupe. Merci pour ce que tu nous a permis de créer. Je n’encouragerai jamais assez les uns et les autres à se lancer dans l’aventure…
Merci Isabelle !
J’entends tellement souvent « Ça l’air génial, mais moi j’en serais incapable »…
C’est désarmant lorsqu’on sait, très intimement, que : si, si, vous pouvez le faire !
Et de bien plus encore. N’est-ce pas ?! 😉