écrire son autobiographie

Reconnaissance vocale : et si vous dictiez votre texte ?

Imaginons : vous vous cassez les deux bras (ce ne serait pas de chance, ça !). Comment allez-vous faire pour ce livre que vous projetez d’écrire depuis des mois ? OK, il est bien plus probable que vous soyez allergique au clavier d’ordinateur… Le problème reste entier : comment vous épargner la frappe du texte ? Aujourd’hui je vous présente une solution, testée et approuvée : la reconnaissance vocale.

photo : Dome Dussadeechettakul

Si le clavier est votre ennemi…

Vous savez bien que pour donner naissance à ce livre tant espéré, il vous faudra dompter le traitement de texte (j’en parlais ici). Ou faire appel à des petites mains pour vous aider.

J’ai été confrontée à ce problème avec Claude, une participante de mes ateliers. Claude n’est pas ce qu’on peut appeler une « cliente facile » quand on se met en tête de faire écrire les gens et de leur faire fabriquer leur livre !

  • Elle était peu (voire pas) habituée au traitement de texte, et pas vraiment utilisatrice d’outils informatiques (C., si tu me lis, tu sais bien que ça, c’était avant !).
  • Le français n’est pas sa langue maternelle : elle le parle à la perfection, mais l’écrit plus difficilement.

Nous voulions donc éviter cela :

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Contournez l’obstacle !

Nous avons imaginé des solutions pour surmonter l’obstacle de cette fameuse frappe…

Elle s’est d’abord renseignée sur le coût d’une prestation de dactylo. Elle livrerait ses brouillons manuscrits à une personne qui les taperait à l’ordinateur.

Bon, vous imaginez bien que cela représente un tel travail que le devis était salé !

Nous avons ensuite étudié la solution des logiciels de reconnaissance vocale.

J’avais déjà utilisé le logiciel « Dragon »

Il y a quelques années, j’avais investi dans le logiciel « DRAGON » pour transcrire des réunions trèèèèèès techniques et trèèèèèèèèès longues.

J’avais beaucoup apprécié les avantages du système.

(Je pouvais dicter tout en me mettant du vernis à ongle et en buvant mon café.)

Non, le véritable bienfait, c’était que je m’installais confortablement pour ces longues séances de transcription, le dos bien calé dans mon siège et les doigts relâchés (alors qu’au bout d’un moment, j’ai tendance à me recroqueviller sur mon bureau comme si j’allais me fondre avec mon clavier…).

Curieuse, Claude a acheté le logiciel, l’a apprivoisé et l’a définitivement adopté pour écrire son livre.

Point important : je ne fais de pub pour ce logiciel en particulier. J’ai vu qu’il en existait d’autres (ListNotes, Speechnotes, Dictation, la reconnaissance vocale sous Windows…). Mais je vous parle de celui que je connais et qui tient ses promesses !

Dicter ses textes, ça peut changer la vie !
photo : Teemu R

« Dragon » , comment ça marche ?

  • Une fois acheté, on télécharge le logiciel sur son ordinateur.
  • Le système procède à une série de réglages (repérage du micro, volume sonore…).
  • L’outil va ensuite se caler sur l’utilisateur. Vous devez lire un texte assez long pour qu’il s’imprègne de votre voix, de votre prononciation, de vos intonations… Il s’adapte à vous !
  • Lorsqu’il est prêt, vous n’avez plus qu’à ouvrir un document (Word par exemple), démarrer le programme de reconnaissance vocale en parallèle et parler.
  • Le texte s’écrit sous vos yeux; vous pouvez tricoter ou vous raser en même temps.

Alors c’est génial ? Assez, oui…

Certes, il faut s’habituer, s’approprier l’outil, mais c’est relativement simple et rapide (et ce n’est pas une technophile qui vous parle…).

Pour écrire, et donc dicter, votre histoire, je vous conseille tout de même d’avoir un brouillon sous les yeux. Soit sous forme de notes détaillées, soit carrément le texte déjà rédigé à la main.

Pourquoi ? Car se laisser à aller à parler, parler, parler risque d’être peu « lisible » !

Ou bien, au contraire, vous pourriez avoir du mal à improviser… Et au final, être déçu.e du résultat.

Quelques conseils pour ce logiciel :

  • il faut dicter la ponctuation, le logiciel ne les insère pas lui-même
  • il est préférable de bien AR-TI-CU-LER (surtout au démarrage)
  • on peut intervenir en même temps avec le clavier pour corriger un nom mal orthographié, une faute…

Morale de l’histoire

À chaque problème sa solution !

Et Claude, dans tout ça ? Eh bien, son « tapuscrit » fait 150 pages, il est en relecture, tout va pour le mieux !

Vous utilisez un logiciel de reconnaissance vocale ? Ça fonctionne bien de votre côté ? Je suis preneuse de vos expériences !

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